Dimanche

 

        Voyager en TER entre deux régions n'est possible qu'en Week-end. Ou alors il faut profiter de trains intelligents comme l'Intercités ou le Trans-Loire.

        Finalement je crois qu'on ira pas à Nevers car il faut , soit partir très tôt , soit arriver très Tard et coucher où ? A l'hôtel?

       Donc on n'est pas prêts pour partir demain, d'ailleurs le temps n'est pas de la partie .

       On profite quand même de l'invitation de Nono et Nico. Nono a cuisiné pour les yeux autant que pour la bouche .....Je dis Bravo ! Et à demain ...

 

 

Lundi Keralan-Landerneau

 

Une journée pour se préparer et amener les vélos en soirée à Landerneau . Vêtements ,matériel ,guides et cartes ,on va surement oublier quelque chose...

Geneviève téléphone et arrive vers 16 heures; on peut se parler et voir pour gérer la ménagerie: les poules seront bien gardées.

 

Départ en fin d'aprés-midi sous un ciel maussade ,mais la météo est optimiste pour demain.

Au bout de 5Km, crevaison .Bon ,il faut gérer et heureusement il y a ce qu'il faut pour réparer et c'est un bon exercice qu'il faut mieux faire au départ.

 

Ce soir repas et dodo chez Nono .

Mardi

Landerneau-Champtoceaux

(29 Km ,compteur à zéro gare de landerneau )

 

Au lever, le petit déjeuner nous attend. Encore merci N&N !

On est largement à l'heure à la gare, heureusement car le guichetier se plante en réservant les billets. L'acces au quai avec des vélos n'est pas terrible à Landerneau car il faut descendre puis remonter les escaliers qui ne sont pas équipés de rampes. Dans le train on a sanglé les vélos par deux devant les crochets, on verra par la suite que ce n'est pas la bonne méthode.

Pour l'intercités à Quimper, il faut changer de quai; heureusement, il y a des toboggans en alu. C'est mieux que rien mais pas facile quand le vélo plus les bagages/sacoches aprochent les 40 Kilos.

Blanche trouve un agent serviable et galant, bien poussé le vélo monte tout seul.

 

Dans l'Intercités on est les premiers et on a toute la place. Un couple d'Allemands se présente qui randonnent à vélo comme nous. Il nous faut revoir l'arrimage des vélos conformément à leur technique (qui est la bonne). On met leur deux vélos avec la roue avant au crochet DA! Car ils ont démonté leurs sacoches, puis le mien également roue avant au crochet avec son chargement et le vélo de Blanche est sanglé par devant les trois autres, à partir des barres verticales. Comme tout le monde descend à Nantes, il n'y a pas de problème.

Leur méthode a du bon , surtout si on enlève les sacoches. D'ailleurs nos amis ne sont pas des débutants , aprés des circuits sur les canaux Rhin Moselle et jusqu'en Tchéquie , ils viennent de faire le canal de Nantes à Brest et reviennent à leur point de départ à Montjean sur Loire apres un petit intermède en pays Bigouden.

 

D'ailleurs le train va vite se remplir de passagers , souvent plus chargés que nos vélos et aussi de gens à vélo qui vont faire un déplacement privé dans la ville voisine ( boulot ou autre ). Eux n'ont en général pas de bagage ou un petit sac à dos. Ils sont debout et ont un petit regard pour nos vélos qui encombrent les crochets: en fait ce sont eux les usagers ciblés par la formule.

La sortie de la gare de Nantes se fait en empruntant les ascenseurs( il y a des rampes, nous le découvrirons au retour ) et côté sud. Nos amis allemands sortent côté nord, sans doute vont-ils au restaurant .

La sortie de Nantes par la voie cyclable est un plaisir, quelques centaines de mètres en longeant l'Erdre puis nord de la Loire le plus souvent en couloir réservé sur la chaussée commune aux autres véhicules. On est tres vite sortis de la ville et il faut passer rapidement les capes car un crachin tenace commence à tout mouiller. On était sur des petits chemins en zone péri-urbaine et voici la vraie voie vélo qui s'annonce, avec au départ un petit espace occupé par une baraque à frites.

Il est pres de 14 heures et le stock de hamburger est épuisé, tant pis on se contentera d'une petite bière. Un peu plus tard le soleil revient et l'on trouve un coin sympa pour casser la croute; nos deux Allemands passent sur le chemin à bonne allure. On repart, le but pour ce soir est Champteauceaux ou nous avons réservé une chambre d'hôtes.

Champteauceaux est sur un verrou rocheux qui borde la Loire, c'est une ancienne place forte féodale et pour y accéder, il faut monter. Blanche continue à pied à mi côte, je suis sur le plus petit développement. Un vélo me dépasse mais il n'a que 6 ou 8 kg à trimballer, genre tout carbone, alors que nous accusons 35kg voire plus pour nos destriers; quelques autos aussi et là c'est moins confortable car elles passent trop prés. Donc une fois là haut on hésite beaucoup à redescendre pour trouver notre réservation et l'on se renseigne localement. Heureusement la location est connue des habitants du bourg et nous profitons des commerces pour faire quelques courses devant l'église et qui rencontront nous ... notre couple d'Allemands ....

Le gîte est une tres heureuse surprise .

Mercredi Champtoceaux-Montjean sur Loire (compteur 69km – 69-29=40 )

 

Départ de Champteauceaux aprés un petit déjeuner à 8h30 précise. La chambre d'hôte est dans une longère rénovée d'une ancienne exploitation, probablement viticole puisque la remise ou sont rangés les vélos est un ancien pressoir. C'est neuf ou tel, avec une déco et des détails tres britanniques. Bouilloire et gateaux secs pour le thé ou les infusions au choix, télé avec lecteur de DVD et un tres grand choix de films en langue anglaise, tendance romance dans une étagère pres des infusions, salle de bains séparée, déco couleur bleue avec des éléments de mobilier en bois massif réalisés sur mesure. De plus il y a un petit jardinet attenant avec tables et chaises mis à notre disposition..... et le prix est plus que raisonnable.

La propriétaire du gîte est d'ascendance anglaise et irlandaise, mariée à un français.

Départ et petite visite au belvédère situé derrière l'église: ça permet de découvrir la vallée de la Loire avec un point de vue différent .

On repart par le GR car la route que nous avons empruntée hier est coupée par des éboulis, heureusement ça descend mais il faut être très attentifs au balisage, on se plante un peu mais pas grave. Sur le GR l'ancienne motte féodale est documentéee par des panonceaux; on y voit que JeanV (digouet an Aotrou Yann) est passé ici, ce n'étaient pas des tendres ..... car ils ont tout démoli!

Il faut traverser à nouveau car la voie de la Loire à vélo est rive doite jusqu'à Ancenis ou l'on re-traverse sur l'heure de midi ... et l'on trouve un bon petit restaurant à Fourneaux rive gauche du pont .

En guise de digestif, on s'est fixé la visite de Liré et du musée Jochim du Bellay. De fourneaux il y a un itinéraire balisé vers Liré en évitant la départementale. Ca y est il fait tres beau , et il commence à faire chaud , surtout que Liré se mérite car ça monte bien ici aussi.

 

Visite du musée Joachim du Bellay ou l'exposition retrace non seulement l'oeuvre et la vie du poète ,mais surtout le cadre et l'histoire de son époque.

Ensuite on redescend direction Montjean, au début jusqu'à Saint Florent le Vieil, sur des petites routes, voire chemins d'exploitation peu fréquentées. Entre saint florent et Montjean c'est une belle route récemment aménagée avec des chicanes pour les voitures et un limitation à 70 km/h; les vélos sont en site partagé mais ne sont pas pénalisés par les chicanes et le revêtement est tres roulant. On doit être en levée de Loire et Mont jean est atteint sans difficultés dans la soirée, le camping est à droite en bas de la levée en arrivant et les places ne manquent pas. On s'installe et on a le temps d'aller boire un demi devant le pont de Montjean. Nouvelle rencontre avec les amis Allemands en revenant vers le camping, eux sont à l'hôtel à Montjean, chez une compatriote installée ici .

Leur formule est différente de la nôtre , il semble que ce soit sytématiquement nuit à l'hôtel et restaurant, c'est aussi probablement plus onéreux...

Jeudi Montjean-Chalonnes (compteur 135km – 135-69=66km)

 

Soirée mouvementée hier au camping, du moins pour nos voisins qui font un barbecue entre gars de l'entreprise. C'est à priori des intérimaires avec un encadrement. L'apéro est sympa , mais quant il faut passer à la cuisson certains sont déjà énervés. Je suppose que l'on a quand même eu quelques périodes de sommeil avant une heure trente du matin, heure à laquelle certains ont déjà déclaré forfait mais il y en a un ou deux particulièrement remontés et que le boss essaie de calmer avec grand mal. Enfin ça se calme : l'alcool ce fléau !!!

Miracle , à 7 heures du matin tout le monde est debout et ils repartent bosser , quelle santé !!!

Le matin les toilettes sont en travaux et il faut disputer à l'entreprise les boxes vacants, plus bruit et poussières de sciage ... Enfin ..

On a du beau temps mais le vent dans le nez . On traverse l'île de Chalonnes, c'est toujours un régal bien que l'on connaisse déjà, puis l'on va à Chalonnes faire quelques courses (banque, pain ...etc...)

Arrêter le vélo en sortie du pont avec comme seul appui une borne a un coté acrobatique car les vélos ne sont pas du tout équilibrés; le poids est placé très en arrière et haut ce qui rend instable l'avant qui a tendance à se dérober et le vélo a basculer d'un bord ou de l'autre. Je voulais consulter la carte et j'ai donc enlevé les gants et je les ai coincés sous la selle, quand le vélo a basculé ils ont du glisser ....

On casse croute du coté Ile de Chalonnes et on prend la route, je m'aperçois alors de la perte. Malgré un retour à Chalonnes, rien. Quelqu'un les aura ramassés , ça fait quand même une bonne heure de perdue, plus les gants.

Petits chemins en bord de Loire jusqu'à La Possonière et un détour par le village et par Savennières et ses vignes sur le coteau. Puis des revètements assez variables vers la pierre Bécherelle et Bouchemaine. A la pointe, les propriétés obligent à passer dans la plage .

Au pont de Bouchemaine , nous dépannons un couple qui nous emprunte notre pompe à vélo. Puis par Sainte Gemmes et le long du fossé de Sorgues . ( Belles propriétes a Sainte Gemmes !!! )

On trouve aisémént le camping aux ponts de cé et on a toute la place. Malheureusement ce n'était pas le jour , le garage à vélos n'est pas adapté à nos lourdauds et je tords un rayon dans le ratelier. Une tentative pour trouver un café se solde par un aller-retour sans résultat le long de la grand-rue et sur le pont et malgré une bande cyclable riquiqui, c'est trés craignos; pour corser le tout , je prend le sandow dans la roue arriere qui semble tourner un peu moins rond à présent !!!

Finalement on échoue dans un bar loto sports-télé plutôt glauque; vite, retour au camping.

Les Ponts de Cé, axe routier, pas de commerces intêressants, peu de gens dans la rue, des voitures, des camions, VROUM! VROUM! ....ça craint! Heureusement à l'écart c'est calme et même beau .

Saint Mathurin - Le Viaduc
Saint Mathurin - Le Viaduc

Vendredi Les Ponts de Cé – Montsoreau (compteur non noté trajet estimé à 60km)

 

Lever plus tardif; on part vers 10 heures du matin sans avoir déjeuner après douche et toilette. Il y a eu de l'orage vers 6 heures du matin mais peu de pluie. Direction Saint Mathurin, nous connaissons déjà la route en principe pour l'avoir faite lors du séjour à Chanzeaux. C'est un bon revêtement souvent en couloir réservé tout d'abord en levée de Loire, puis en plaine par des routes de desserte qui évitent la départementale à partir de la Daguenière ( le lit majeur de la Loire est tres étendu rive droite ) Le paysage est tres agréable et l'on commence a rencontrer du maïs dont les étamines ont été coupées.

L'arrivée à Saint Mathurin à midi pétant nous incite à faire halte au restaurant ouvrier ou l'accueil et le menu sont sans surprises et tres sympa. La clientèle vient semble-t-il des exploitations agricoles, chauffeurs, chefs d'equipe, saisonniers, propriétaires. Un groupe de jeunes femmes profite du repas pour faire un petit extra, il semble y avoir de l'ambiance.

Le circuit de La Loire à Vélo nous fait faire un détour que je pense sans intêret par Gennes, surtout si la départementale est comme on la retrouve avant Trèves, peu fréquentée et avec une belle vue sur la Loire. En saison , il doit y avoir plus de traffic, donc...?

A Trèves il y a un arrêt en bord de loire devant l'abbaye; j'en profite pour remonter dans le village pour faire quelques photos des fortifications. Ici aussi il y a une ancienne motte féodale qui domine le village, mais je suis déçu car, si l'accés au site est possible, les grands arbres qui sont sur les propriétés riveraines cachent toute vue vers la vallée.

La traversée de Saumur aurait dû se faire sans souci si l'on en croit le guide; il suffit de contourner la zone de l'hyppodrome en rejoignant si nécessaire la départementale 751. En fait tout se passe comme prévu jusqu'au centre ville ou nous passons dans une zone d'activités commerciales en plein aménagement . A l'entrée de la zone on fait une course au Décathlon ( chambre à air de secours, on se rappelle la crevaison du premier jour ) et l'on essaie de retrouver le balisage car on est un peu désorientés. Du fait des travaux, le balisage n'est pas maintenu ou nous fait arriver dans un chantier en cul de sac! Les jeunes promus de la CRS qui font un contrôle routier en centre ville ne semblent ni compétents ni disponibles pour nous renseigner. Il faut donc s'orienter au jugé et se renseigner aupres d'un cycliste local. Enfin on retrouve le balisage sur la bonne rive de la Loire: c'est ensuite partagé avec les véhicules mais en couloir réservé. Attention aux intersections !!!

L'arrivée à Montsorreau se fait en suivant la départementale et peu avant 7 heures du soir et le camping est côté Loire en arrivant. Il faut vite retenir une place puis faire quelques courses (pain, melon ...)

Petit relachement, on s'offre une bonne bière locale puis une autre .. du moins pour moi. La fillette de champigny achetée à l'épicerie complète le tout .

Pas bon pour la nuit le Champigny , ça fait ronfler .... Je termine ma nuit hors de la tente à la belle étoile, histoire d'en faire profiter les voisins ...!

Samedi  Montsoreau-Savonnières ( compteur 255km arrivée 255-135-60=60km )

 

Départ du camping sans regrets: la clientèle est essentiellement des camping-caristes et les tarifs sont plus élévés que précédemment. C'est aussi le camping le plus fréquenté depuis le début de la ballade; il semble que les camping-caristes soient attirés par les chateaux comme ici à Montsoreau, avec en plus la proximité de Treves et de Saumur. Pour les vélos , on voudrait des tables pour déjeuner, un coin éclairé pour écrire ....

Le petit déj est pris a Montsoreau sur une aire avec table, prés de la Loire, à point car ensuite les capes sont de sortie; il bruine et parfois ça mouille bien.

Apres le confluent du Cher on passe par des chemins généralement goudronnés en milieu plat et boisé, puis sur une belle petite route au milieu des champs cultivés pour éviter la centrale de Chinon-Avoine que l'on voit fumer sous le ciel gris.

On zappe le détour par Chinon pour rejoindre avoine ou nous croisons trois jeunes qui font le trajet inverse à VTT . Eux procèdent par étapes semble-t-il car ils ont peu de bagage. Ils nous interrogent sur notre vitesse moyenne que j'estime à 10-15 Km/h; eux doivent faire « très » beaucoup mieux!!!

Après Avoine , la Loire est rejointe au confluent de l'Indre . La voie verte en rive gauche est tres roulante et l'on parcourt rapidement la vingtaine de kilomètres qui nous séparent de Villandry , apres une halte dejeuner . Ce sont les journées du patrimoine , mais comme le site est privé , la visite est payante , mais valait le détour .

 

A l'arrivée a Savonnières le gérant du camping accepte de rester ouvert un jour de plus pour nous car il lui reste deux ou trois campeurs sur le départ , en plus il nous accorde d'office une réduction .

On s'installe trés vite avant la pluie et l'on se met en quête de quelques courses et puis d'un restaurant au relais Le Saponaire. Vers le camping il y a un chantier de rénovation pour une gabarre de Loire et d'autres bateaux et de l'autre côté une expo d'artistes de la région Loire ( photographies , gravures , sculptures ) mais qui touche à sa fin et dont l'entrée est payante. D'ailleurs les participants au vernissage semblent pressés de se diriger vers le buffet installé dans une salle attenante au relais; on zappe . Bien nous en prend car une fois installés ça mouille dehors: bien le resto à Savonnières, le chef a fait un effort et c'est tres bon et nous sommes bien conseillés pour le vin .

Zut j'ai oublié l'appareil photo au resto. Bien , la gérante l'a mis de côté, elle me le rend; mais à présent il pleut ... Tant pis, ce n'est que de l'eau camarade ..

Dimanche Savonnières-Chaumont sur Loire estimé à 70km/ compteur 255+70=325?

 

Grosse pluie cette nuit , mais soleil radieux au matin. Plier la tente en laissant la flotte sur place est un exercice très technique: il faut démonter la toile sans mouiller la chambre, l'égoutter et la mettre à sécher sur un support au soleil ( ici la barrière métallique s'y prête bien). Sortir matelas et duvets, les rouler sans les mouiller, puis plier la chambre le tout sur un emplacement sec, ce sera l'allée fraichement enrobée et toute propre et le bac en inox près des lavabos voisins, puis décapuchonner les vélos de leur housse et tout remettre en place dans les sacs et sacoches cela prend beaucoup de place pour deux vélos, heureusement nous sommes quasiment seuls .

On roule, on roule pas mal ce matin sans se poser de questions, le paysage nous étonne moins.

Nous sommes le long du Cher et la rivière nous est souvent cachée par les arbres, il y a des noyers en bord de piste mais les noix ont été soigneusement ramassées. C'est Dimanche et l'on commence à sentir la proximité de la ville. Les chasseurs étaient dans la plaine aprés Savonniére, à présent nous commençons à rencontrer cyclistes puis marcheurs; une association a organisé une randonnée avec pique-nique. La traversée de Tours s'annonce au passage sous la nationale ou nous bifurquons vers Joué les Tours; la piste est de plus en plus fréquentée et nous passons pres d'un grand complexe sportif avec Golf, Hippodrome, des jardins associatifs et puis un espace boisé qui est le rendez-vous de la promenade dominicale juste avant d'atteindre les abords de la piscine ou se trouve la bifurcation de la voie verte. Ici un grand trait tout droit sur notre carte-guide, nous fait en principe traverser le centre-ville en voie réservée puis en itinéraire partagé, et retrouver l'itinéraire en bord de Loire prés de la cathédrale.

Décidément, le balisage en ville n'est pas évident. Nous avons suivi les panonceaux, mais il y  a semble-t-il plusieurs itinéraires de balisés... Enfin une fois de plus nous ne sommes pas sur la bonne route. Heureusement on a déjà traversé Tours en automobile et vers Saint Avertin, je réussis à retrouver la départementale qui longe l'autoroute  et qui nous fait traverser le Cher puis nous diriger vers Saint Pierre des Corps et le tunnel sous la voie ferrée. En principe en continuant vers le nord on doit retrouver la Loire et notre itinéraire. Ca y est , voici les panonceaux de la Loire à Vélo, du moins d'un itinéraire vert. Mais curieusement nous sommes revenus vers Saint pierre des Corps; il aurait fallu oser traverser la départementale!!! On est un peu perdus et l'on se dirige vers la Ville aux Dames, d'abord dans des cités qui sentent la zone et qui vers la Ville aux Dames sont suivies de riches pavillons, dans une zone résidentielle déserte . Heureusement les cartes des abris-bus nous permettent de retrouver la bonne direction et la Loire à Vélo, sur la rive opposée à Vouvray. C'est tout d'abord plat en contre-bas de la départementale, puis nous voici à nouveau dans une région viticole avec les coteaux de Montlouis qui s'annoncent;  il va falloir monter. 

Le chemin le long de la berge est de toutes façon interrompu a Montlouis au passage de la voie ferrée car il y a juste la place pour la route départementale sous le viaduc.

Sur cette rive on est tres vite sur les coteaux qui surplombent la vallée: petit chemin entre les cultures et les vignes ou routes vicinales nous font redescendre vers Amboise et à Lussaut on est revenu en plaine ; la casse croute est pris , un peu tard pres de la piscine à Cray. Encore un peu de cote et on redescend vers Amboise ou l'on entre par la départementale ves 15h, mais en zone urbaine et les voitures roulent moins vite. A Amboise le circuit nous fait couper par les vieux quartiers le long du chateau. On trouve aux abords de l'entrée une ambiance tres touristique. Le folklore y est: boutiques de souvenirs, cafés bondés, foule tres dense, nombreux étrangers y compris les traditionnels asiatiques super équipés en matériel photo. On s'arrête donc un peu a l'écart pour déguster un excellent café à la terrasse d'un bar qui semble être le rendez-vous des méditerranéens.  En tout cas , la visite du chateau est exclue pour nous. Nous suivons le circuit balisé vers le clos Lucé puis par un raidillon vers le belvédère. Un riverain insiste gentiment pour nous dire qu'on ne pourra pas passer. En effet le raidillon est barré pour son 4x4 mais pas pour nos vélos: Blanche met pied à terre et nous voici en haut de la ville et sur le plateau.

 

Sur le plateau, gros changement avec le bord de Loire et sa départementale trop fréquentée pour nous: petites routes dans les lotissements, puis a travers champs et aussi à travers les petites vallées qui entament le coteau, mais c'est souvent plat. On va vers Chaumont, après avoir rejoint le bord de Loire direct vers le Camping. Il semble que l'on arrive après un rassemblement ou une kermesse avec pour thème le scoutisme; nous croisons des curés en soutane à la carrure et la prestance de parachutistes, des enfants en uniforme, les parents ramènent leur nombreuse famile dans d'impressionnants 4x4 !!

Heureusement , le camping a un barnum et des tables ou nous  pourrons nous abriter de de l'orage qui menace , après avoir rapidement monté la tente.

Lundi Chaumont sur Loire-Chemery (départ estimé 325, arrivée 371 / 371-325=46 )

 

Les orages d'hier soir étaient précurseurs d'un changement de temps, d'ailleurs il ont peu duré, à la tombée de la nuit. Ce matin, il fait sec mais froid; Blanche plus matinale a acheté des pains au chocolat. Douche, déjeuner, puis nous allons au village à l'entrée du Chateau. Cela a changé depuis notre dernière visite; il y a actuellement un pavillon d'accueil en bas sur la départementale et l'accès qui se faisait par le parc se fait par une rampe côté Loire; par contre garer nos vélos ici pendant la visite est peu aisé, ce serait sur l'espace public devant l'entrée ou c'est trés passant. Comme on nous confirme qu'il est possible d'accéder par le nord, après l'achat de cartes postales, nous empruntons le raidillon qui mène au parc. Ici aussi, changement ; le parc est fermé et il faut contourner. L'accueil en haut est plutôt froid: non nos vélos ne sont pas admis dans l'enceinte, même à proximité de l'accueil, sinon à quoi servirait l'immense parking sans vie et sans gardiennage qui a été aménagé en vis a vis de l'entrée et à quoi bon se donner du mal pour accueillir un nombre toujours plus important de visiteurs motorisés? Il n'y a pas de valeurs dans nos vélos et nous pourrions les accrocher à un arbre, mais l'éventualité (même improbable) de continuer notre périple sans vêtements, tente, duvets ou même selle ne nous tente absolument pas. Dommage l'expo annuelle du festival des jardins nous plaisait beaucoup, mais on zappe et l'on prend la route vers Chemery, localité ou nous allons rencontrer Dylan.

Comme nous n'avons pas de carte du secteur , nous rejoignons Chemery en nous fiant aux jalonnements; ceux ci- nous font passer par  des petites routes au départ de Chaumont : ainsi nous découvrons Pontlevoy et son abbaye, avec un restaurant pas cher mais sans originalité. Puis le jalonnement nous ramène vers Contres et Chemery sur des départementales, ou chaque dépassement des poids lourds a un côté angoissant, avec une prime pour la D956,qui relie Blois à Chateauroux.

A Chemery , on est un peu en avance au rendez-vous et l'on en profite pour rechercher la poste , et  on découvre une église qui nous surprend !

On aurait aimé inviter notre hôte au restaurant , mais localement ça semble difficile; Dylan nous propose une bonne poêlée de légumes et du vin Bio dont il connait le producteur .

On aura plus de temps pour se parler .

 

abbaye de Pontlevoy
abbaye de Pontlevoy

Mardi Chemery-Meung/Loire (distance? pas noté)

 

Les adieux sont brefs; Dylan est réveillé, levé , habillé, parti ... en 5mn chrono! La veille, nous avons parlé de notre parcours sur les départementales: selon Dylan, Blois ou Chaumont-Chemery ça fait environs 25km. En fait, j'ai mesuré 45 voire 50km depuis Chaumont, et la fin sur la D956 ça craint! La route est plate, assez droite avec pourtant une ligne continue au milieu, mais relativement étroite ce qui gène les dépassements et les vélos ne sont pas bienvenus! On va donc rejoindre Blois par les petites routes par Coudes, Oisly, Feings et le Bout du Pont pour retrouver la Loire à vélo.

Le plan Dylan est super: rares véhicules sur ces petites routes et les gens roulent moins vite . Il y a bien quelques déclivités au passage du Beuvron et des riviéres mais c'est en général tres plat . Les provisions sont faites à Fougéres sur Biévre, certes pour passer le Beuvron à Les Montils, il faut monter, mais ensuite la descente vers la Loire se fait sans problèmes et le casse croute de midi est pris à Chailles dans un beau parc pres du Cosson. On se dirige vers Blois en itineraire protégé: Blois et la Loire sont traversés sans histoires et l'on a à peine circulé en ville pour se retrouver sur un parcours trés roulant rive droite et en levée de Loire vers Beaugency.

Les fuméees puis les tours de Saint Laurent des Eaux défigurent  l'horizon.

 

On voulait Meung sur Loire, on l'a eu vers 18heures, mais il n'y a pas de camping, sauf à revenir sur nos pas, et c'est trop tard pour l'office du tourisme et ses bonnes adresses. Le café du commerce nous aide à en rechercher: c'est complet ou en vacances. Enfin il nous trouve une chambre en demeure de charme, avec vue sur la Loire, chambre de 30m2 avec 4 fenêtres, cheminée, secrétaire, armoire contoise, commodes et chevets assortis, ecritoire et buste en marbre sur la cheminée; quant à la baignoire, c'est presque une piscine. Pour ne rien gâcher, la bibliothèque est d'un éclectisme trés attrayant.

Un peu au dessus de nos moyens donc, mais on n'a pas le choix, et c'est un choix trés agréable .

 

Mercredi Meug/loire-Checy (Km arrivée~500km )

 

Le petit déjeuner est dans le même esprit que la chambre, muesli, café, fruits et confitures maison.... on a laissé les croissants!

A Meung, après office du tourisme, visite à l'exposition permanente à la Monnaye sur le thème des artistes du pays contemporains de Gaston Couté "Les cigaliers du Mont Martroy"; En effet , pour le centième anniversaire de la mort du chansonnier Meung sur Loire a organisé les journées Gaston Couté, mais hélas nous sommes un peu tôt car le temps fort sera le week-end prochain.

Le musée ne sera ouvert que à 14 heures, on décide de rendre la politesse au café du commerce en honorant le plat du jour, puis on fait la visite de l'exposition permanente consacrée au chansonnier.(voir annexe)

Puis on repart en en passant rive gauche par le pont de Meung, on est sur un chemin partagé avec des nids de poule dangeureux car peu visbles dans le stabilisé et très cassants.

Pour preuve, on découvre un cycliste malchanceux allongé sur la piste prés de son vélo: il a brisé sa selle et a semble-t-il une fracture à la jambe droite. Il faut l'aider à appeler les secours à l'aide de son portable car, bien que conscient, il est en état de choc. Les secours arrivent rapidement car on a pu leur indiquer précisément notre position; il s'est quand même écoulé une heure avant que nous repartions.

Heureusement ensuite le parcours jusqu'a Orleans est très roulant et en ville il y a un véritable espace pour les vélos et les piétons, avec suffisament d'espace pour cohabiter et surprise aprés le dernier pont sur la Loire, le pont Thinat, c'est la fête, les fêtes de la Loire avec les rues sur berges réservées, une foule dense, ses boutiques d'animation, les stands et podiums sur berges et les bateaux.

Pour faire naviguer les bateaux , le vieux canal rive droite a été remis en eau et barré par un merlon de terre peu avant Orleans : en effet, plus en amont il y a a peine assez d'eau pour faire naviguer les canards.

C'est rageant de ne pouvoir s'arrêter, il y a encore 10km avant  le camping visé à Checy et la fête nous a pas mal retardés. A Checy , camping ouvert (ouf!), nous repartons au bourg ou le boulanger discute sur le pas de sa porte avec des amis, une chance car il est 7h30. Retour au camping, casse croute et dodo....

 

Jeudi Checy-Saint Gondon/Gien (départ505km)

 

Nos voisins de camping sont arrivés vers 10-11 heures la veille au soir et sont debout avec nous. Ils font partie d'une association qui fait naviguer gabarres et autres sutreaux sur la Vienne, et ils sont venus aux fêtes de la Loire. Pour eux c'est plus simple; sortir du duvet, douche, ils passent la vareuse, le foulard et le feutre noir du marinier et en route vers Orléans. Nous, après la douche devons sacrifier au rituel du séchage, pliage, remballage.

Après Checy , le vieux canal latéral de la Loire rive droite n'est plus navigué: cela ressemble au canal de Nantes à Brest dans sa section côtes d'armor avec un chemin de halage en stabilisé , qui se reduit vite à une sente en terre. Ca roule bien, mais c'est un peu juste pour croiser piétons et vélos. Après une petite hésitation à Mardié on rejoint Donnery, petit bourg ou l'on achète provisions, pain, et un rallongé bu dans un café, car on est partis sans déjeuner.

Il faut rejoindre la Loire par une belle route souvent en forêt, peu fréquentée: arrêt pres d'un étang avant St Denis avec pause café, puis traversée de la Loire à Jargeau. Rive gauche ensuite sur un chemin trés roulant en levée de Loire: on voit déja fumer la centrale nucléaire de Dampierre à 60km. On traverse rive droite à Chateauneuf sur Loire. Mince! on a passé Chateauneuf sans s'intêresser au musée de la marine de Loire.

Apres Chateauneuf , on varie les plaisirs: petit chemin en bord de loire puis petites routes jusqu'au Mesnil et ensuite un itinéraire tout neuf au stabilisé encore agressif jusqu'a la départementale et Saint Benoit, avec arrêt technique à Saint Benoit: nous choisissons l'itineraire direct vers St Pére sur Loire par la chapelle de Sainte Scholastique, des petites routes et ensuite un "bieau grand chemin" que les charrues ne mangeront pas car il assure la desserte par les engins agricoles des cultures qui s'étendent à perte de vue.

Ca y est on est à Sully/Loire ou il est possible de trouver une table a l'ombre pour un casse-croute un peu tardif, dans l'espace en bord de Loire en vis a vis du chateau, espace frequenté par les habitants de Sully et qui fait office de jardin public. Par contre pour trouver un point d'eau ou encore des toilettes, c'est mission impossible. Les équipements du parking sur Loire, a l'usage des visites du chateau, sont solidement cadenassés et protégés par de solides grilles; rien non plus en ville près de la Mairie ou de l'église, ni a plus forte raison prés du chateau.

Pour trouver un point d'eau il faut se diriger sur la levée vers Lion en Sulias et utiliser la borne sur l'aire destinée aux camping-cars en sortie de Sully.Route en levée aprés Sully puis un détour par une belle route de campagne via St Florent ou tout est fermé. La rive gauche de la Loire est rejointe par Saint Gondon direction Gien. Le camping à Poilly les Gien est trés fréquenté avec beaucoup d'étrangers.

Vendredi Poilly les Giens - Saint Satur(arrivée 655km)

 

Nous sommes réveillés par les sonnailles d'un troupeau de chèvres et de moutons. Départ vers 10 heures et détour par l'intermarché de Poilly les Giens. Apres Giens on evite la RD et la rive en passant par de petites routes. Ca monte un peu, pas mal même parfois: apres St Martin sur Ocre, on passe par l'itinéraire futur vers Briare: il n'y a pas de balisage et les gravillons sont parfois dangereux. Un peu de flair et nous voici à l'entrée du pont-canal; c'est très beau et impressionnant. Nous faisons quelques photos du pont et du port de Briare et nous descendons en contrebas du pont, le long de l'ancien canal ou une table à l'ombre nous tends les bancs.

Le coin est calme et reposant; cygnes, poules d'eau effrontées, canards nous tiennent compagnie. La remontée le long de l'ancien canal vers le Buisson et sur des petites routes vers Bonny sur loire est un régal. Après Bonny on passe rive gauche en levée sur une petiteroute avec un détour pour ratrapper Belleville sur Loire: la centrale nucléaire de Belleville est toute proche et Gâche le paysage . Apres Belleville le chemin de hâlage du canal latéral n'est pas carrossable; tant pis, on continue sur la RD jusqu'a Léré. Un peu d'impro et l'aide de la carte et l'on est à nouveau en levée de Loire avec un ciel sans nuages et l'on retrouve le canal après Bannay. Le soleil descend derrière les arbres, on sera au camping à l'heure, bien que la route qui y mène ne soit pas indiquée sur la voie vélos.

 

Samedi Saint Satur-Fourchambault (arrivée 715 km)

 

Le départ est compliqué, car malgré le soleil rien ne sèche; c'est vers 11heures donc. Comme il est lassant de rouler et qu'il serait dommage de ne pas faire un peu de tourisme, nous décidons de ne pas rallier Nevers, terme de notre périple aujourd'hui; le hic est que les campings ouverts se font rares et que nous ne connaissons pas notre but pour ce soir.On décide donc le détour par Sancerre, qui est balisé sur notre plan comme une variante de l'itinéraire principal; c'est diablement compliqué. Enfin on suit la carte et les panneaux du jalonnement principal, jusqu'a retrouver la direction de Sancerre, aprés 1 ou 2km sur la D920. La premiere cote est déjà un avertissement et à l'intersection suivante nous avons un aperçu de ce qui nous attend: une belle route en large lacets monte a travers les vignes et le coteau, vers la colline  de Sancerre, la haut, avec son château et son village. Mon dieu que ça monte! C'est régulier, ce qui permet de se déhaler sur le petit développement: je choisis de rester à ma cadence et laisse Blanche qui développe plus sur le grand pignon me devancer tranquilement: mais sous le soleil, il faut vite oter le casque et ouvrir la chemise, et s'éponger en arrivant en haut!

Comme récompense on se met à la recherche d'un restaurant: la place centrale du village offre l'embarras du choix, mais c'est quasi bondé: le village semblait désert, mais ici il y a foule et les prix sont de saison. Une impressionante brochette d'une dizaine de Harley Davidson, garées autour des terrasses, fait penser qu'il y a un rassemblement de Bikers dans la région.

 

En furetant, nous trouvons une pizzeria peu fréquentée pres de la tour: ce sera gratin d'aubergines et vin Italien, le tout servi par le patron qui est un pizzaoïlo des plus authentiques, sympatique et chaleureux. Il a l'ardeur et la flamme de son four chauffé au bois.

La descente est un régal et nous rejoignons la levée de Loire qui traverse la reserve naturelle: ici aussi on a fait un véritable autoroute à vélos, c'est parfait mais on n'en demande pas tant, un bon chemin nous aurait convenu, par contre ailleurs et le long du canal latéral on aurait souhaité mieux. On fait un détour par La Charité sur Loire qui semblait une étape possible: le camping de l'ile du faubourg est fermé et l'on est poliment éconduits, la prochaine étape serait Fourchambault ce qui va nous contraindre à rouler d'ici ce soir. Quelques courses et passage par le guichet de la banque; nous sommes témoins d'un pugilat au centre ville entre un groupe de Bikers musclés attablés a un café et un individu passablement émèché: il a semble-t-il décidé de les chasser eux et leur motos, en renversant l'une d'elles. Il est déjà dans un triste état et ça ne va pas s'améliorer ... passons vite!

 

On reprend la levée  sur un chemin tres roulant jusqu'a Beffes puis le canal latéral jusqu'au port de Marseilles( les Aubigny!) Jusque là c'était roulant mais apres le port le chemin en bord de canal change d'allure: c'est plutôt une voie charretiére avec des ornières et un sol assez caillouteux; à la sortie du village nous devrions reprendre l'itinéraire en levée de Loire au niveau du lieu dit poid de fer. Manque de chance, l'itinéraire en levée est impraticable car en travaux. Il n'ya plus de jalonnement de la Loire à Vélo et pas d'itinéraire de remplacement balisé. On se renseigne localement et on improvise en rejoignant Cours les Barres par une petite route, puis par le canal latéral, enfin par la RD car le long du canal c'est plutôt réservé aux VTT; le chemin est assez cassant avec des ornières et personellement je me suis fait peur en touchant le bord de l'ornière à deux reprises avec la pédale.Mais la départementale est trés désagréable aussi, avec des dépassements dangereux des véhicules. 

A Fouchambault camping a droite en arrivant; le gardien du camping est M. Le Gall, sa mère est de Saint Méen, son père de Plougastel et son oncle habite à Trégarantec, entre Lichen et Ploudaniel....vraiment, on ne fait pas mieux!!!

On a merité une petite Kro et on s'installe pour une excellente nuit dans un camping calme.

 

Canal lateral de la Loire
Canal lateral de la Loire

DIMANCHE Arrivée au port de Nevers 750km

 

Ce matin, non seulement il fait beau mais le materiel a bien séché; on repart rejoindre le canal latéral à L'Aubray par une petite route en levée. Là se pose le même dilemme que la veille: aller sur l'itinéraire de notre carte en suivant la départementale, ce qui ne plait guère à Blanche a cause des voitures qui doublent trop vite et trop près, ou tenter le coup le long du canal. Le peu que l'on ait vu nous fait penser que c'est possible avec des situations variables. Là ou le chemin dessert une habitation c'est parfois goudronné et en général tres roulant; la ou la desserte sert aux engins agricoles ou aux piétons, c'est trés variable et l'on a quelques craintes pour les vélos. Je décide d'aller sur la départementale, mais l'on renonce bien avant Cuffy pour retrouver le chemin côté rive droite du canal: il y a des orniéres mais moins profondes que la veille et à condition de ne pas rouler trop vite, ça peut aller.

Ca y est, on approche du Guétin et l'on s'arrête au pont du Colombier là ou l'Allier  alimente le canal latéral de la Loire par la prise d'eau des Lorrains.A un kilomètre nous apercevons les imposantes ecluses en sortie du pont canal, allons donc voir de plus pres; le temps d'arriver un chaland a éclusé les deux biefs et repart sur le canal; nous allons donc visiter l'ouvrage du coté écluses. Comme nous nous sommes fixés de voir le confluent du bec d'Allier , retour par le chemin de halage et les petites routes de desserte vers le confluent  qui n'a rien de spectaculaire, puis retour par les sentiers en contrebas de la départementale et en bord de l'Allier jusqu'au Guétin. Il est 14 heures ou plus et apres une petite halte au Guétin nous franchissons l'Allier par le pont canal en quète d'un endroit pour pique-niquer.

 

Le pont canal du Guétin est impressionnant par son écluse double au dénivelé important: c'est un ouvrage en maçonnerie contrairement au pont canal de Briare en acier et qui est plus imposant que ce dernier par sa taille. La partie écluses semble en excellent état, par contre l'ouvrage vu de l'Allier sur la rive droite semble beaucoup souffrir du temps, les panonceaux mettant en garde contre les chutes de pierres en attestent.

En aval le lit de l'Allier est le lieu de rendez vous des pêcheurs à la mouche et les plages de sable attirent de nombreux baigneurs.

Donc nous recherchons une table à l'ombre et nous sommes à moins de 15 kilomètres de Nevers, fin de la ballade. Nous avançons à bonne allure sur une piste bitumée, véritable autoroute à vélos: la fréquentation des cyclistes puis des piétons devient de plus en plus importante, d'autant plus qu'en ce dimanche, le temps est superbe. Il y a là un lieu de promenade privilégié pour les habitants de la région de Nevers, et les banc pour faire halte sont disposés régulièrement, mais pas de table. Il faudra attendre l'ecluse de Verville et patienter car les deux tables disponibles sont occupées par des promeneurs. Mine de rien, on reste à proximité et des qu'ils partent, hop! on occupe la place: pain pâté à trois heures de l'après-midi, cela a dû surprendre plus d'un promeneur endimmanché, mais apres 15 jours un peu hors du temps, il en faut d'autres pour que l'on soit gènés.

La fin de la ballade le long du canal d'embranchement et vers le port de Nevers se fait sous une grande allée d'arbres et l'on comprend les nombreux promeneurs venus y touver l'ombrage: cet endroit est magnifique.

Au port de Nevers le compteur du vélo accuse 750 km, fin théorique du périple.

Il nous reste à revenir: circuit en ville à la recherche d'un hôtel, achat des billets de train, un restaurant tres simple et sommeil.

Demain retour par le train via Nantes et Quimper.

Fin de la ballade

Keralan - LANARVILY : fin du circuit !
Keralan - LANARVILY : fin du circuit !

Ca y est on commence a être accros de la formule , aussi le retour est sans gros problémes . On commence a maitriser les indicateurs SNCF pour les TER et autres INTERCITES et l'usage des toboggans et autres facilités en gares . Et nous avons découvert qu'il y a bien d'autres possibilités pour se déplacer le long des canaux ou sur les anciennes voies ferrées et sur les voies vertes en cours de validation .... en France et en Europe !!!

A bientôt